Best of doc, un festival annuel et itinérant dans plus de soixantes salles de cinéma de France.
En mars 2024, Best of doc rassemble dix des meilleurs films documentaires sortis en salles durant l’année 2023.
Cette cinquième édition met en valeur différentes formes documentaires et réunit des longs métrages sortis en 2023, des courts métrages sélectionnés par un jury étudiant à partir d'une pré-sélection de l'Agence du Court Métrage, des films en avant-première, un documentaire de patrimoine restauré, des œuvres inédites.
Des cinéastes et technicien·nes remarquables, des intervenant·es et des associations se mobilisent pour accompagner les séances dans toute la France pendant la durée du festival.
Ce film commence le cinq mars. Tous les ans à cette date précise, une fourmi entre sous ma porte. Pour elle, c’est l’arrivée du printemps pour moi c’est l’anniversaire de ma mère que j’aimerai rendre éternelle mais elle a un cancer. Moi, ma colonne vertébrale est en forme de S et je suis à la veille d’une dangereuse opération. J’ai eu envie, besoin de faire partager avec humour nos luttes et nos joies de résister à toutes les deux et peut-être de réussir. Donc, de faire un film.
À la mort de sa mère, Mona Achache découvre des milliers de photos, de lettres et d’enregistrements, mais ces secrets enfouis résistent à l’énigme de sa disparition. Alors par la puissance du cinéma et la grâce de l’incarnation, elle décide de la ressusciter pour rejouer sa vie et la comprendre.
J’ai eu l’occasion de filmer à l’hôpital l’épopée des corps féminins, dans leur diversité, leur singularité, leur beauté tout au long des étapes sur le chemin de la vie. Un parcours de désirs, de peurs, de luttes et d’histoires uniques que chacune est seule à éprouver. Un jour j’ai dû passer devant la caméra.
Les grands cinémas du centre-ville de Recife du 20e siècle sont pour la plupart disparus. Cette zone de la ville est maintenant un site archéologique qui révèle des aspects désormais perdus de la vie en société. Et cela ne représente qu’une partie de l’histoire.
RICARDO ET LA PEINTURE est le portrait que nous propose Barbet Schroeder de son ami Ricardo Cavallo, qui consacre sa vie à la peinture. De Buenos Aires au Finistère, en passant par Paris et le Pérou, ce film est une invitation à plonger dans l’histoire de la peinture, mais aussi à découvrir la vie de cet homme exceptionnel qui, avec simplicité et humilité, s’est toujours engagé entièrement, jusqu’à transmettre sa passion aux enfants de son village.
Depuis 2010, Mathieu Amalric filme seul, avec sa caméra et ses micros, le musicien new-yorkais John Zorn.
Saxophoniste, compositeur, improvisateur, explorateur indéfinissable, du jazz au quatuor à cordes, du noise au klezmer, de l’easy listening à l’orgue d’église, cartoon, oud électrique, soprano d’opéra ou chœur de femmes, Zorn nous embarque dans un voyage musical sans fin... (un Zorn IV est en route). Trois films, aux prismes volontairement différents, avec leurs constellations de musiciens, d’amitiés, de travail et d’énergies sonores.
C’est la première fois qu’ils sont projetés ensemble, au cinéma, en dehors des concerts de Zorn.
Averroès et Rosa Parks : deux unités de l’hôpital Esquirol, qui relèvent - comme l’Adamant - du Pôle psychiatrique Paris-Centre. Des entretiens individuels aux réunions “soignants-soignés”, le cinéaste s’attache à montrer une certaine psychiatrie qui s’efforce encore d’accueillir et de réhabiliter la parole des patients. Peu à peu, chacun d’eux entrouvre la porte de son univers. Dans un système de santé de plus en plus exsangue, comment réinscrire des êtres esseulés dans un monde partagé ?
En 1948, une loi de classification raciale est proclamée en Afrique du Sud. Robert est jugé métis par le tribunal administratif, alors que sa femme et ses enfants sont classés blancs et le rejettent. Avec Doris, sa deuxième femme, noire, avec qui il vit depuis 25 ans, il raconte la violence de l’apartheid.